« Mille victoires sur mille ennemis ne valent pas une seule victoire sur soi-même »
Bouddha
L'Empereur Meiji Tenno

L'empereur MEIJI, connu de son vivant en Occident par son nom personnel MUTSUHITO,
(Kyoto, 3 Novembre 1852 – Tokyo, 30 Juillet 1912) fut empereur du Japon.
Fils de l'empereur Komei, il devint à l'âge de quinze ans le 122 ème empereur selon la tradition shintoïste.
Il régna du 3 février 1867 à sa mort le 30 juillet 1912.
Toujours selon la tradition impériale Japonaise, il est désigné après sa mort par un nom posthume.
Il reçut pour nom posthume celui de l'ère Meiji commencée sous son règne et elle prit fin le jour de sa mort.
Depuis s'est instaurée pour ses successeurs la coutume de faire coïncider les ères avec le règne des empereurs
et de donner le nom de cette ère à l'empereur comme nom posthume.
Sous son règne débuta la période MEIJI (ère du « gouvernement éclairé » ou « politique éclairée »)
équivalente à la période des Lumières en France au XVIII ème siècle.
C'est à partir du début de son règne que le Japon va peu à peu basculer dans la modernité
(ouverture du pays aux occidentaux, « copie » de leurs techniques scientifiques et industrielles, etc.)
et annoncer que « les usages des temps anciens sont abolis pour toujours » (suppression du système féodal).
3 des 125 poèmes
(F. Arjava Petter – Reiki Le Legs du Dr. USUI)
Waka n° 2 : TEN
Asamidori
Sumiwataritaru
Oozola no
Hiroki onoga
Kokoro tomogana
Waka n° 9 : IWAWO NO UE NO MATSU
Arashi fuku
Yo nimo ugokuna
Hito gokoro
Iwawo ni nezasu
Matsu no gotoku-ni
Waka n° 10 - NAMI
Aruruka to
Mireba nagiyuku
Unabara no
Nami koso hito no
Yo ni nitarikere
LE CIEL
Vert pâle et sans nuage
Tel est le grand Ciel
Moi aussi j’aimerais avoir
Un tel esprit (Kokoro)
UN PIN SUR UN ROCHER
Dans ce monde agité
L’esprit de l’homme
Demeure aussi immobile
Que le pin
Enraciné dans le rocher.
LA VAGUE
Un moment agité
L’autre moment calme
La vague dans l’océan
Est en fait
Semblable à notre existence

Mikao Usui

1865 - Le 15 août, Gyoho Mikao USUI nait à Taniai-mura (actuellement miyama-cho), province de Yamagata, île de Gifu. Son père est Uzaemon Tsunetane USUI ( un militaire), sa mère est issue de la famille Kawai. Le nom ancestral des USUI est Chiba, en référence à Tsunetane Chiba (un samouraï du 8e siècle qui gagna la bataille contre les habitants félons de la ville de USUI ).
1868 - La restauration impériale de l’Empereur Meiji commence (1868-1912). Le Japon s’ouvre de nouveau aux Gaïjins. De nombreuses réformes modernes sont introduites en plus d’un retour aux traditions nationales du Confucianisme et du Shintoïsme. Le père de Mikao USUI se rallie au nouveau régime et oriente l’éducation de ses enfants selon les instructions de l’Empereur.
1869 - A l’âge de quatre ans, Mikao USUI est envoyé dans un monastère du Bouddhisme Tendaï où il apprend aussi le Qi-Gong (Ki – Ko au Japon, on retrouvera dans le Reiki certaines techniques du Ki – Ko comme la Paume d’énergie, la Main de protection, etc.). Il médite régulièrement sur le Mont Kurama, où réside le siège de son école bouddhique.
1873 - Fin de l’interdiction du Christianisme qui permet à Mikao USUI de s’y intéresser sans danger.
1892 - A l’âge de 27 ans, Mikao USUI se convertit au Bouddhisme Shingon, ce qui entraîne des remous dans sa famille. USUI étudie tout ce qui lui tombe sous la main mais il doit faire face à beaucoup d’adversité : pauvreté, échecs, etc. Son mémorial indique qu’il se rend à l’étranger : Chine, USA, et Europe. En contact avec des médecins hollandais, il étudie les thérapies occidentales. Il essaye de nombreuses professions, souvent sans aucun succès : missionnaire bouddhiste en Occident, fonctionnaire, homme d’affaire (il fait même faillite), journaliste, secrétaire du Bourgmestre de Tokyo, conseiller de gouverneur de Taïwan (1898-1906). Il vit assez librement et n’est pas un moine reclus. Il devient même visiteur de prison. Puis il se marie avec Sadako Suzuki dont il a deux enfants, un fils au prénom de Fuji (1908 – 1946) et une fille (1913 – 1935). Les querelles avec sa famille s’intensifient à cause de ses recherches spirituelles notamment sur les aspects ésotériques du Bouddhisme et du Christianisme. Il affirme alors vouloir expérimenter durablement un état spirituel appelé « Anshin Ritsumei », qui se manifeste par la cessation des pensées discursives conditionnées par le karma et l’apparition d’une intuition transcendante inspirant tout acte (c’est l’état de « Dzogchen » du Bouddhisme tibétain).
1912 - L’Empereur Meiji meurt, son fils Taisho lui succède. C’est le début de la période Taisho.
1918 / 1919 - Mikao USUI pratique le Bouddhisme Zen pendant trois ans.
1922 - Inquiet de ne pas atteindre l’immédiat Satori du Zen, il demande à son Maître que faire. Il obtient la réponse : « Eveille-toi ou meurt ! ». En mars 1922, il se rend sur le Mont Kuruma pour atteindre l’Eveil … ou se suicider. Il pratique le « Shyu-gyo », une discipline de jeûne et de méditation semblable au Nyoung-Naï tibétain. C’est au dernier jour que quelque chose de blanc se met à tourner au-dessus de sa tête et lui révèle le Reiki. Le terme de Reiki fait référence à une grande lumière blanche dans laquelle se manifeste la présence divine (il semblerait donc qu’il y ait une erreur de date sur la stèle funéraire de Mikao Usui qui indique la date de 1914, alors qu’une note manuscrite parle de 1922). Il comprend que cette atmosphère se manifeste à lui à volonté pour produire notamment des effets de guérison. Il essaye sur sa famille et ses proches et commence à constituer un manuel de soin qui deviendra le USUI Reiki Hikkei.
Avril 1922 - Il fonde la Usui Reiki Ryoho Gakkaï et ouvra une clinique de soin Aoyama à Tokyo . Pendant ses études du Shintô et du Mikkyo (l’ésotérisme), il reçoit le Reiju, c’est à dire la capacité de transmettre une initiation spirituelle traditionnelle, et apprend l’hatsurei-Hô, une technique de purification de l’énergie, de la parole et du souffle (corps, âme, esprit des chrétiens). On a la trace qu’il a donné un Reiju à Harajuku, en banlieue de Tokyo, dès 1922. Mikao USUI institutionnalise le Sho-den (1er degré), qui est accessible à tous, et sans position particulière des mains mais en suivant les indications du scanning. Il enseigne le Reiji hô et donne l’accès à ses notes de soin, le Usui Reiki Hikkei diffusé par l’association qu’il a créée (il y a trois versions de ce texte). Le tremblement de terre de la même année laisse des centaines de mendiants dans les rues à qui il vient en aide (il se plaint alors de leurs ingratitude et de leur manque de volonté spirituelle).
1925 - La clinique devient trop étroite et migre en février à Nakano, un quartier nouveau de Tokyo. Il se rend dans tout le Japon pour enseigner et soigner.
1926 - Le 9 mars, USUI Senseï succombe à la dernière de ses attaques cardiaques, celle-ci touche le cerveau. Il meurt à Fukuyama dans le district d’Hiroshima, lors d’une tournée à Kuré et Saga. Il avait 62 ans et avait pratiqué le Reiki la veille même.
1927 - En février, les étudiants de Mikao USUI érigent une stèle funéraire en son hommage. Le maître laisse plus de 2000 étudiants dont 17 formés au shinpi-den (maîtrise) : 4 officiers de la Marine, 5 moines bouddhistes et 8 associés de la clinique, notamment juzaburo Ushida (celui du mémorial), Kan’ichi Taketomi, Chujiro Hayashi, Yoshiharu Watanabe, Toshihiro Eguchi, Masayuki Okada, Tetsutaro Imaizumi, Sano’o Tsuboi et Haru Nagao. Tous les étudiants de Mikao Usui ont été déclarés au Ministère de l’Education Nippon car la technique du maître avait été reconnue par le parlement et le Ministère de la Santé.
Reiki par GAÏA
Le Reiki est une méthode fort ancienne, un vénérable cadeau du Père et de la Mère Cosmique à leurs enfants, lors de leur départ pour le long voyage de la re-connaissance de l’Amour et de la Lumière.
Ouvrez-vous à cette méthode excellente, afin que ce qui doit revenir à l’Amour et à la Lumière, puisse le faire sans se détruire.
Grâce à cette méthode, les humains pourront redevenir éternels.
L’imposition des mains est un don subtil.
Les mains humaines se placent et se posent et les bras divins descendent vers la matière pour faire passer les courants transformateurs qui illuminent la vie et permettent la sur-vie.
De plus en plus d’êtres redeviennent des adeptes de cette sublime imposition des mains.
Il est temps, en effet, pour l’humain de mettre la main à la pâte.
Il faut que les mains redeviennent les baguettes magiques qui peuvent tout transformer.
Les mains sont des êtres sacrés.
Sachez que les rayons qui y passent sont parfois d’une grande beauté.
Respecter ces mains.
Apprenez à ouvrir le passage à l’Amour au cœur de chaque geste, de chaque mouvement.
Que tout devienne Caresse Divine, Baiser d’Amour Cosmique.
Redécouvrez le toucher Sacré avant même de penser à imposer les mains.
Redécouvrir le toucher c’est ressentir l’Amour qui glisse à travers soi pour rejoindre la matière.
On peut imposer les mains à l’assiette qu’on lave, et tous ceux et celles qui y mangeront seront profondément transformés.
On peut imposer les mains aux vêtements que l’on porte.
On peut imposer les mains à distance à l’oiseau qu’on voit passer devant sa fenêtre.
On peut imposer les mains à la Terre toute entière.
On peut imposer les mains aux êtres qu’on aime et qui sont loin.
On peut imposer les mains à la nourriture que l’on mange, à l’enfant que l’on porte, à la fleur que l’on respire.
On peut imposer les mains à tout ce qui était et à tout ce qui vient.
Comprenez bien la profondeur des gestes.
Comprenez bien le pouvoir, l’immense pouvoir de la Vie et de l’Amour qui passe par les mains et qui rejoint les confins de l’Univers.
Apprenez à vous servir de vos mains, à servir de vos mains.
Respectez-les, aimez les, offrez-les !
Les mains sont expertes en communication.
Ayez confiance en leur magie.
Devenez des chefs d’orchestre qui n’ont qu’à mouvoir les mains pour qu’une musique suave s’élève et pour que s’harmonisent tous les musiciens.
Gaïa, votre Mère la Terre
(Texte reçu par channeling par Danielle LABERGE qui vit au Canada – Publié avec son aimable autorisation)